SIEGE URSSAF IDF – Pont de Flandres Paris

Travaux neufs de pose de bardage en Zinc.

  • Maître d’ouvrage : ICADE FONCIER
  • Maitrise d’œuvre : Agence Anne CARCELEN
  • Durée du chantier : 24 mois
  • Technique : joint debout VMZINC
  • Montant du macrolot : 1.197 000 € HT
  • Lot : couverture / étanchéité / bardage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

©Nicolas Grosmond

Contexte :
Le siège de l’Urssaf IDF se situe dans le Parc du Pont de Flandre, l’un des plus grands parcs tertiaires de Paris, avec 100 000m2 de bureaux, issus de la reconversion des magasins généraux. Ce patrimoine remarquable s’ouvre sur les quais de la Charente et de la Gironde dans le XIXe arrondissement de Paris.
S’inscrivant dans la continuité typologique et morphologique des magasins généraux. Cette façade assume son appartenance au XXIe siècle avec une transcription contemporaine des toitures industrielles du XIXe siècle. Il arbore une façade ondulante et plissée de zinc prépatiné rouge en continuité de la couverture recouvrant une charpente bois perceptible depuis la Gare Rosa Parks, dans la tradition du site.

Enjeux du projet :

  • Opération complétement réalisée en BIM.
  • Structure mixte béton -bois
  • Respect du rendu imaginé par l’architecte Anne Carcelen ressemblant à un vaisseau. L’immeuble est conçu selon la trame du site, tout en s’étirant le plus possible vers la gare pour tendre une pointe effilée taillée en flèche par le tracé urbain de la prolongation de la rue Curial sous les voies SNCF.

Descriptif travaux :
Les deux façades principales sont en PIGMENTO® rouge. Appliqué du sommet de la couverture au pied de la façade, le zinc habille totalement les faces latérales de l’édifice. Il absorbe les variations de taille des
chiens assis, aux derniers niveaux. La maquette BIM a permis de calepiner précisément chaque module de fenêtre. La façade en elle-même est constituée d’une succession de facettes horizontales changeant d’inclinaison deux fois par niveaux. Les feuilles de zinc sont posées sur des contreforts en bois qui donnent leur relief à la façade. Ce dispositif n’a rien de formaliste mais il atténue les nuisances sonores des trains en réfléchissant le bruit vers les voies ou le ciel, plutôt que vers les façades des logements voisins. Une paroi toute en couture de métal, bien plus amène qu’un mur antibruit et tout aussi efficace.